C’est en 2011 que nous décidions de passer quelques jours de vacances en Grèce, plus précisément sur l’île de Santorin, dans les Cyclades.
Le coup de cœur fut immédiat !
Le sens de l’accueil de ses habitants, la beauté de ses paysages, la saveur de sa nourriture, la douceur du climat ont fait que nous en sommes tombés amoureux. A force d’y revenir, année après année, l’envie de vivre à plein temps en Grèce a germé.
Santorin nous tentait particulièrement. Cependant, la cherté de l’île nous a obligés à prospecter ailleurs. Sur les conseils d’un hôtelier de Santorin, nous avons découvert l’île de Naxos, située à environ 1h30 de bateau de Santorin.
Naxos et ses magnifiques plages de sable blanc, son arrière-pays sauvage et campagnard, sa Portara splendide au coucher du soleil, sa vieille ville de Chora avec son château, sa situation centrale dans les Cyclades permettant de se déplacer facilement d’une île à l’autre, nous a conquis.
C’était décidé, nous n’allions pas chercher plus loin : Naxos serait notre île d’adoption !
Notre projet « Vivre en Grèce » démarrait !
Mais, quitter son pays d’origine pour s’installer à l’étranger, n’allait pas se faire du jour au lendemain, en tous cas pas pour nous. Pas question de partir sur un coup de tête, notre projet devait se construire patiemment et sûrement. Par où commencer ? Quelles questions se poser ? Quelle était la prochaine étape maintenant que nous avions trouvé le lieu idéal ?
Avoir notre propre logement est apparu finalement comme une évidence. Prise de contact avec Manolis, notre agent immobilier, visites de maisons, pas mal de calculs et de réflexions… Et, en automne 2016, les travaux de construction de notre petite maison débutaient.
Nous ne concevions pas de nous établir en Grèce sans en connaître la langue. En nous armant de courage, nous avons vaillamment pris des cours avec Eirini qui, grâce à son enseignement et sa patience, nous a permis d’acquérir de bonnes connaissance de la langue de Platon.
Puis, la prise d’informations sur toutes les démarches administratives, suivie de leur application, a débuté. Et là… ce fut des heures de recherches compliquées ! Stéphane pourrait vous en parler !
Enfin, à l’approche de nos 50 ans, nous étions prêts à partir ! Prévenir la famille, les amis, nos employeurs respectifs et… fixer la date du départ vers une nouvelle vie que nous souhaitons simple et loin du stress quotidien que nous connaissions en Suisse.